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Le Blog de Théophile Peuplier
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27 octobre 2008

A question stupide...

Ci-dessous figure une question toute pétrie de pertinence que m'a posée un ami. Je me suis proposé d'y trouver une réponse et le résultat en est ce petit texte. Si quelqu'un veut me reprocher un fait historique erroné, qu'il vienne, j'l 'y casse la gueule. Bonne lecture.

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NIETZSCHE AIMAIT-IL LES GLACES A L'EAU ?

"Ca dépend de la saison"

C'est la théorie la plus communément admise de la part des biographes. Nombres des écoles de pensée se demandant si ipso facto notre cher Friedrich avait plus ou moins une préférence pour la framboise est une question que nous n'aborderons pas ici, du moins pas devant tout le monde. La plupart des historiens estiment aujourd'hui que Nietzsche est en général connu passer le plus clair de son temps à se poser des questions comme « Wille zur Wahrheit heisst ihr's, ihr Weisesten, was euch treibt und brünstig macht ? "*. Assez chiant. On peut comprendre qu'après avoir potassé tout un après midi sur ça on peut avoir envie de se rafraîchir un peu. Bref après avoir pointé dans son pensoir, qu'est-ce qu'il faisait le petit monsieur ? Le congélo est en bas, y'a qu'à se servir.

Mais l'amour de Nietzsche pour les glaces à l'eau va beaucoup plus loin que l'approche gustative, beaucoup plus loin. La glace à l'eau est à Nietzsche ce que la madeleine est à Proust. Une extase profonde liée à un émoi issu des tréfonds de sa vie passée.

C'est là qu'il faut nous intéresser au physique de Nietzsche.

Nez saillant, menton volontaire, allure athlétique grâce à de la métaphysive intensive tous les jours, il a pû être un garçon sémillant à une époque. D'ou lui vient ce teint d'albâtre tout proprement scandinave ?

Voilà l'explication.

Nous sommes en juin 1844. Monsieur et Madame Gaudriot, les parents du philosophe, aurait durant un voyage vers les Philippines eut quelques perturbations au dessus des 30èmes Rugissants, et une chose en entraînant une autre, l'avion se serait écrasé quelque part en Antarctique.

Eux ainsi que tous les passagers de l'appareil trouvèrent leur fin dans l'accident. Mais, heureux hasard ou perversité de la nature sur les futurs étudiants, un nourrison survécut, leur fils, qu'ils avaient emmené avec eux, parce que la nounou était en congé.

Il avait à peine deux mois, et, dans son couffin, le futur inventeur du concept de la volonté de puissance remuait ses petits doigts potelés comme pour éviter les engelures. Personne n'était en mesure de l'aider. Il allait mourir tristement, d'une fin digne d'un Mister Freeze.

Mais, tadaaa, rebondissement incroyable, il n'était pas seul. Chose insensée, une migration de morses passait à ce moment là, à travers les débris de l'appareil écrasé.

Et c'est là que l'on voit que le Destin ne résiste jamais à une bonne occasion de se fendre la poire, une mère morse de 900 kilos avait récemment perdu son petit. Et en s'arrêtant, elle percut de ses minuscules oreilles les cris du petit homo sapiensà peine audibles dans le blizzar ambiant . Elle se traîna vers le couffin ouvert à tous les vents et aperçut le rejeton. En un regard, l'animal vit là une chance inespérée de pouvoir compenser la déchirure qu'elle venait de subir. Elle décida de l'élever comme son propre fils.

Elle l'appela Nietzsche, d'après le bruit de ses éternuements incessants. Son mari, du moins l'un des mâles dominants ( elle ne savait plus trop qui, le printemps avait été mouvementé ) trouva le petit horrifiant - ce qui persiste encore aujourd'hui. Mais quelque chose dans ce petit avait tout de même l'avantage d'augurer qu'il ferait un jour un bon morse : la moustache.

Pour ça , il était précoce. Si vous voyez des photos de lui bébé, vous constaterez qu'il n'a rien à envier à une grand mère mexicaine.

Bref, le petit Nietzsche grandit donc parmis les morses, ayant du mal à se trouver une place dans ce monde de pinnipèdes sans merci. Il ne se trouvait aucun ami parmis les morses les plus jeunes, et était sans cesse rejeté. Les jours étaient longs, l'eau assez frisquette, mais il s'en accomoda avec un stoïcisme digne d'admiration. Il emmagazina le plus de graisse possible pour survivre, ce qui lui laissa quelques sequelles comme on peut le voir sur ses photos adultes. De cette période spartiate, Nietzche considère que " le plus dur c'était les combats de dents avec les autres mâles ".

Les femelles n'étaient pas trop attirées par lui car ses défenses étaient un peu petites à leur goût.**

C'est alors qu'un jour un groupe de chasseurs Inuits arriva. Les morses affolés se traînèrent du mieux qu'il purent pour fuir, mais ce fut l'hécatombe. C'est lorsqu'ils étaient sur le point d'empaler la mère adoptive de 900 kilos que les chasseurs virent un petit animal sans poil étrange qui tenta de la protéger. Il était rose, pale, se trainait sur le ventre croulant sous l'adiposité et montrait les dents

D'abord effrayé, il comprirent que cet être était humain, trop humain. Il décidèrent de le ramener à la civilisation, dans leur monoski flambant neuf. Après un au revoir déchirant à sa mère adoptive, Nietzsche fut embarqué vers un igloo cinq étoiles.

Là-bas il ne disait rien. Tout au plus un langage étrange, que personne ne comprenait, qui donnait un peu comme " ._ . _ _ .. _ ..._ ". Bref, il restait muet, seul dans son coin. Pour le dérider le village décida d'organiser une grande fête. Dans la tradition esquimau, tout nouvel arrivant se doit de manger un bâtonnet glacé.

D'abord méfiant, puis sous les encouragements, Nieztche se saisit de l'aliment et le goûta. Dès lors, il entra de plein pied dans la civilisation, cette glace à l'eau étant pour lui la révélation du monde des humains qui s'ouvrait devant lui.

N'ayant jamais oublié un tel goût du sublime, il acquit depuis ce jour un penchant sans concession pour les glaces à l'eau. De ce fait, à la lumière de ces révélations édifiantes qui vous permettront de mieux comprendre son approche de la philosophie et de la métaphysique, nous affirmer ajouter qu'effectivement, Nietzche ne refusait pas un batonnet glacé de temps en temps après avoir avoir écrit un traité sur le pathos et le devenir.

Et si vous voulez vraiment le savoir, oui, il aimait aussi la framboise.

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* Traduction : "Qu'est-ce qui est petit, orange, qui a des poils et qui chante des chansons des Bee Gees ? "

** Elles sont toujours trop petites à leur goût de toute façon.

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