Déménagement !
Si vous voulez du nouveau, allez à cette adresse :
http://legauchercontrarie.blogspot.fr/
Faites pas attention aux cartons dans les coins, je viens de m'installer.
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Au lieu d'éviter un énième message d'excuse pour dire expliquer mon absence et galvaniser le lectorat disparu depuis longtemps quel le blog reprend pour de bon cette fois, j'ai décidé de laisser au placard les longs discours et de vous offrir une semaine de dessins, c'est à dire, un dessin par jour.
On commence en beauté avec Long-Bec ( marque déposée ). Il s'agit presque d'un exercice de style, puisqu'il s'agit de mon tout premier personnage dessiné de mes petites mains potelées. Replongeons-nous en 1996. Bill Clinton est réélu. Je passe des vacances en Alsace près de Colmar, petite bourgade dont les seuls souvenirs qui me restent aujourd'hui sont les rivières frisquettes et une armada de pommes de pins. Il s'avéra que lors d'une visite dans la ville, le hasard, le destin, Dieu, ou voulu que mon regard se pose sur un vendeur de cigognes en peluche. Je passais aussitôt de la découverte à l'envie irrémédiable des joujoux, et mes parents, lorsqu'il payèrent le prix prohibitif de l'animal à une époque où on ne pensait même pas encore à faire la conversion, ils étaient loin de se douter que mon élan créatif prendrait son premier essort avec cet achat qui devait sceller à jamais le cours de ma vie artistique. Déjà doté d'une originalité précoce, je le baptisais Long-Bec, et je faisais mes premières armes en bande dessinées avec des scénarios incroyables dont les droits ont récemment été acquis par les studios Paramount.
Blague à part, je voulais juste tenter au jour d'aujourd'hui, de revoir complètement le graphisme du personnage, pour constater si oui ou non j'avais fait des progrès depuis mes 6 ans.
Allez sur ce site si vous voulez savoir ce qui me prend autant de temps ! Ne vous en faites pas, je compte poster ici très bientôt.
J'ai été contacté il y a quelques mois par une amie d'enfance pour participer à une sorte de journée portes ouvertes au prestigieux Institut Supérieur d'Architecture de Saint-Luc à Tournai, en Belgique. C'était très innocent au départ, mon rôle ne consistait qu'à dessiner sur une énorme plaque en bois un dessin dans le thème d'Alice au Pays des Merveilles.
Pour réaliser le travail, on m'a offert d'oeuvrer dans le silence d'une ancienne chapelle qui fait partie de l'établissement, où je suis resté 4 heures à quatre pattes sur mon dessin. L'ambiance était solennelle, mystique. J'ai horreur quand Dieu regarde par-dessus mon épaule.
Vous pouvez admirer l'élaboration d'Alice en plusieurs étapes.
Le travail fini ayant plu aux étudiants, j'ai été recontacté pour venir moi-même le jour J. On m'a proposé un petit stand où j'étais censé faire des portraits des visiteurs tout au long de la journée. J'ai bien évidemment accepté sans savoir où je mettais les pieds.
Je dois admettre que ces petits architectes en herbe n'avaient pas chômé niveau inventivité pour donner l'impression de tomber au fond d'un terrier de lapin. Entrée en forme de serrure géante, labyrinthe tortueux, élèves déguisés en cartes et immense sourire félin avaient été construits à partir de briques et de broc. Il y avait même un coin reculé pour les étudiants pour fumer en douce de la shisha.
" Ah marrant, référence à la chenille !
- Quelle chenille ?"
J'ai pu goûter au narguileh le temps d'une pause, sinon le reste de la journée pour moi s'est résumé à un dessin toutes les 20 minutes. Au début, seuls les organisateurs se risquaient à passer sous mon critérium, mais à la fin de la journée, il y avaient quasiment une fille d'attente, très éprouvant quand c'est la première fois où l'on s'adonne à ce genre d'exercice. Je proposais soit de faire un portrait, soit une caricature, ce qui peut aussi s'avérer impossible quand une sublime demoiselle vous en demande une. Certaines ne semblent pas comprendre qu'elles ont un visage qui pourrait lancer milles bateaux Achéens contre les remparts de Troie, et que je n'ai pas le pouvoir de créer les conditions météo qui pourraient empêcher ça.
C'est mon stand à moi. Les chevalets noirs ont servi à faire une mini-expo de certains de mes dessins.
J'ai eu droits à plusieurs regards étonnés quand j'expliquai aux gens que je ne faisais pas partie de l'établissement, ni dans aucune école d'art. Pour les auditeurs qui nous rejoignent, je suis présentement dans un obscur Master Traduction à Lille intitulé Mélextra ( qui est le meilleur master du monde en toute objectivité ).
( Je suis le type au regard pénétrant près de la Reine de Coeur. Suivez le crayon bleu. )
Bref, à la fin de la journée, j'avais les métacarpes bien endoloris, mais je ne regrette pas cette très bonne expérience, qui m'a permis quelques contacts avec le monde de l'art.
Quant au dessin d'Alice et compagnie, après cette journée plus personne ne le revit...
La matriarche du manoir, Morticia Addams, beauté fatale au teint de cire. Le pommettes et le mascara doivent provenir de la performance d'Anjelica Huston, mais pour moi la plus belle d'entre toutes restera Carolyn Jones.
Sa relation passionnée avec Gomez est un des concepts que j'apprécie le plus chez les Addams : les autres séries basées sur les interactions d'une famille entière montrent trop souvent des couples disfonctionnels. Tandis que les Addams présentent un très fort lien familial entre tous leurs membres. Ils n'y a de disfonctionnement qu'entre leur clan et le reste du monde.
Rien que pour le plaisir du fanartisme, ma vision des membres d'une famille au célèbre claquement de doigts, créée par le caricaturiste américain Charles Addams. J'espère me prouver que je peux finir une série sur un thème particulier quand je la commence, et je compte bien dessiner toute la smala gothique.
Ici, Gomez Addams, le père à la fine moustache ( peut-être un peu inspiré des traits de Raul Julia dans le film éponyme que j'ai découvert il y a peu de temps... )
J'avais promis d'en dire un peu plus sur un dessin précédent qui présentait un albinos bcbg et une gothique noire...
Il s'agit d'un énième projet qui doit s'ajouter sur la longue file d'attente de mes autres embryons d'histoire... Il raconterait l'histoire d'un jeune homme assez lunaire, qui aurait été recueilli et élevé dans le métro Parisien. Sa résidence se trouverait dans une station fantôme désaffectée, comme il en existe quelques-unes dans les boyaux de la capitale, une sorte de nouvelle Cours des Miracles où logent tous les mendiants et artistes de rue... Je n'en dirais pas plus pour éviter de me faire couper l'herbe sous le pied, mais je pense pouvoir faire quelque chose de cette idée qui a germé encore une fois pendant une période de révision.
Le héros s'appelle pour l'instant Dandy Lyon ( jeu de mot anglais sur "Dandelion", signifiant "pissenlit" ). Le jeune homme aurait été surnommé ainsi à cause de sa tignasse blanche épaisse.
Le dessin ci-contre est très inspiré de Alfons Mucha et de l'art Nouveau, un style qui a été grandement utilisé par l'architecte Hector Guimard lors de la construction des entrées des stations au début des années 1900...